Nous avons envie de vous raconter les grandes lignes de l’histoire de la cigarette électronique.
Tout a débuté avec un Français

En 1903 un pharmacien parisien nommé Henry Ferré a eu l’idée de créer un objet révolutionnaire! Un inhalateur en forme de tube qui fonctionnait grâce à un mélange de plusieurs substances chimiques produisant une vapeur blanche. Pour créer cette vapeur, notre pharmacien utilise un mélange d’acide chlorhydrique, une solution aqueuse de carbonate d’ammonium et d’alcool polyatomique. Pour M. Ferré , il n’y a aucun doute, son invention est inoffensive…
L’objectif de M. Ferré était avant tout de divertir les gens. S’il ne fut pas le véritable inventeur de la cigarette électronique comme alternative au tabac, le pharmacien français est l’inventeur de la vape. Son appareil ne fut jamais commercialisé.

En 1927, Joseph Robinson dépose à son tour un brevet afin de protéger sa toute nouvelle invention baptisée electric vaporizer.
Il n’est à l’époque pas question de vaporiser des produits nicotinés, mais plutôt des « composés médicinaux » selon les mots de l’inventeur lui-même.
Mr Robinson espère ainsi pouvoir « fournir un dispositif de ce type pour un usage individuel qui peut être manipulé librement sans aucune possibilité de brûlure » , et qu’il déclare être « sanitaire et très efficace et si simple que chacun peut l’utiliser ».
Dans ses explications, Robinson insiste sur le côté « sain » de son invention. Pour lui, les modèles existant à l’époque sont « difficiles à nettoyer » et « deviennent invariablement si chauds qu’ils ne peuvent pas être manipulés confortablement ». Autant de problème d’ergonomie et de santé qu’il annonce avoir résolu avec son invention.

En 1963 Herbert A. Gilbert, un détaillant de ferraille de Beaver Falls en Pennsylvanie, crée un appareil qui commence à ressembler à une e-cig. La Smokeless non-tabacco cigarette (la cigarette sans fumée et sans tabac) Aux États-Unis, les dangers de la cigarette sur la santé sont désormais connus à tel point qu’on commence à lui donner le nom de “tueuse”.
Son invention est simple, grâce à une batterie, un liquide est chauffé pour constituer de la vapeur. Le but de M. Gilbert est de fournir un dispositif inoffensif pour fumer tout en remplaçant le tabac brûlé et le papier, par de l’air chaud, humide et aromatisé. Mais son invention n’aura aucun succès, aucune entreprise ne voudra la fabriquer. Notre inventeur estime les industries du tabac fautives. Elles auraient mis leurs influences à contribution pour empêcher la commercialisation de cette invention.
Comme nous avons pu le voir M. Herbert A. Gilbert n’a pas réussi à imposer son invention , mais il a été le précurseur d’une période d’innovation sur la question. Depuis 1963, une centaine de personnes ont déposé des brevets espérant créer un marché attractif qui remplacerait la cigarette.

Sur tous ces inventeurs nous allons parler de Phil Ray, concepteur de microprocesseurs et Norman Jacobson, médecin. En 1970, Phil Ray doit se faire opérer. Pour pouvoir se faire opérer, il doit cesser son énorme consommation de cigarettes. Avec son médecin, le Dr Norman Jacobson, ils s’unissent pour chercher une alternative à la cigarette. Après de nombreuses recherches, en 1980, ils mettent au point une cigarette non combustible qu’ils nomment Favor.
Leur invention permet d’évaporer de la nicotine. Il est ainsi le premier produit issu de la vape à être commercialisé. Mais une fois de plus, c’est un flop. Les deux inventeurs incriminent également l’industrie du tabac qui c’est une fois de plus opposée farouchement à sa commercialisation

Né à Xifeng, Hon Lik commence à fumer à l’âge de 18 ans, son village étant un gros producteur de tabac, il devient rapidement très dépendant, d’un paquet, il passe à deux paquets par jour. Dans son village, il est le spécialiste des petites réparations en électronique (radio). Il fait des études de pharmacopée chinoise et en 1977, il devient sous-directeur de l’institut de recherche sur les médicaments chinois de Shenyang. Devenu pharmacien, il est déterminé à arrêter de fumer. Sa détermination mêlée à sa passion pour l’électronique donnent naissance à un nouveau produit…

En 2002 Hon Lik tente d’arrêter de fumer avec les patchs de nicotine, mais ce n’est pas suffisant. Il réalise que la nicotine arrive très rapidement au cerveau lorsqu’il tire sur une cigarette. Il veut reproduire ce pic de nicotine pour arrêter de fumer. C’est ainsi qu’il crée en 2003 le premier procédé électronique qui permet de remplacer la cigarette.

En 2005, Hon Lik crée sa propre société de cigarettes électroniques à Shenyang qu’il nomme Ruyan. Mais sa société est victime d’une campagne visant à discréditer son invention, sans doute de la part des sociétés du tabac.
La cigarette électronique fait finalement son entrée en Europe et aux Etats-Unis. Hon Lik peut reprendre la commercialisation de son produit pour réussir à progressivement s’imposer comme l’une des références en la matière.

En septembre 2013, il vend son brevet à l’industrie du tabac Imperial Tobacco, chez qui il devient consultant. Pour lui une entreprise spécialisée dans le tabac est plus à même de promouvoir et diffuser la cigarette électronique.
C’est comme cela que la e-cig est apparue et a commencé à être utilisée par des millions de personnes.
Depuis 2013 la e-cig n’a eu cesse de s’améliorer pour rendre les systèmes de cigarettes électroniques de plus en plus performants tant au niveau de la simplicité d’utilisation que dans la qualité des divers éléments qui la compose. C’est ainsi qu’aujourd’hui on trouve autant de choix dans les boutiques spécialisées, que ce soit dans les kits complets, les pods, les box, les clearomiseurs et les atomiseurs.
On peut constater le même cheminement de pensée chez la plupart des fabricants de e-liquide qui n’ont cessés de fournir des produits de la meilleure qualité possible.
Certains poussent encore plus loin cette recherche de qualité en travaillant sur des e-liquides sans diacétyl, acroléine, formaldehyde, agent cooling artificiel, colorant et édulcorant. Le meilleur exemple est la marque Vaping in Paris qui travaille avec simplement des arômes naturels purs, et la plus haute qualité de propylène et de glycérine tous les deux d’origine végétale (pureté 99.99%).
Toutes ces évolutions ont un but commun ! Que la vape soit a meilleure alternative au tabac.